1er réseau féminin de Business Angels en France et en Europe

Portrait d'une Business Angel : Elizabeth

Avocate en droit privée, spécialiste de l'industrie des technologies de l’innovation, j’ai exercé au sein de diverses entités internationales. Je suis désormais membre du comité stratégique de RM2 International et membre du conseil d’administration de la fondation Médecins Sans Frontières, la branche de l'association humanitaire dédiée à l’innovation technologique et la connaissance humanitaire.

Business Angel, c’est arrivé comment ?

Au début, des opportunités d’investissement dans des sociétés innovantes m’étaient présentées par des amis ou des collègues. Sans structure ou thèse d’investissement, j’avais simplement le plaisir d’avoir accès à ces opportunités. Un jour, une invitation à un événement FBA est arrivée dans ma boite mail. Je ne connaissais pas de membres chez FBA, j’ignorais l’existence du réseau, mais j’ai accepté l’invitation et me suis retrouvée dans un groupe de personnes intelligentes, fortes, dynamiques,qui participaient à quelque chose de passionnant et d’amusant.   

Que diriez-vous aux femmes pour leur donner envie de tenter l’aventure FBA ?

L’activité de Business Angels ouvre l’esprit et vous offre des vrais challenges. C’est une activité extrêmement créative, collégiale et amusante qui permet d’imaginer un monde meilleur.

Quels sont vos critères d’investissement ?

Investir dans l’innovation early stage est forcément risqué. On peut avoir des intuitions sur les marchés ou technologies qui peuvent rencontrer du succès et se tromper royalement, mais je n’essaie pas de prédire les tendances du marché (bien que mon dernier investissement soit dans la kombucha !). Le critère essentiel pour moi est la qualité de leadership du porteur du projet. Cécile Villette, la CEO d’Altaroad, en est l’archétype. Pour citer un exemple d’actualité, dans la journée qui suivait l’annonce du Président Macron sur le confinement à domicile pour contrer la progression du Covid 19, Cécile a revu et ajusté le mode opératoire d’Altaroad, trouvé des opportunités et communiqué son plan précis et détaillé à ses employés et aux actionnaires. Un travail remarquable digne d’une CEO d’une entreprise du CAC 40.

Comment soutenez-vous Altaroad ?

Mon travail m’a amenée à travailler avec des sociétés jeunes, en croissance, faisant des IPOs… Ces entreprises ont rencontré du succès et parfois aussi de terribles échecs. J’ai également beaucoup d’expérience en financement (dans un ancien poste nous faisions des refinancements importants et complexes tous les 18 mois). Dans mon entreprise actuelle, nous faisons face au défi du financement des coûts d’industrialisation. J’essaie de fournir des conseils tirés de ces expériences tout en respectant le temps et l’expérience de Cécile.

Une phrase inspirante ?

“When you talk, you are only repeating what you already know. If you learn to listen, you may well learn something new.” Dalai Lama